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...l'hebdo des enfers...
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22 novembre 2006

Xscape please.

Les couples se font, se défont, s’arrangent comme ils peuvent, s’acharnent, s’aiment ou finissent pas se détester, font des gosses ou s’entretuent voir les deux. Attitude comparable en amitié, dans toute vie familiale, dans la société…

Tout bouge dans ce cycle débile depuis la nuit des temps. Moi j’ai pas l’impression de bouger, je suis figée dans un stade bien étrange. Y’a peut être un nom à ça, un nom de maladie psychologique… faudrait que je me renseigne. Parce que c’est pas toujours évident de vivre avec.

En fait je me sens un peu comme un poteau.

Si si un petit poteau. Avec une perruque au dessus et une peinture blanchâtre vaguement rosée recouvrant le cylindre métallique. Creux, le cylindre. Histoire que ça résonne bien quand quelqu’un parle juste à côté.

Je suis un poteau apparemment immuable. Les voitures passent à côté sans le voir, les gamins jettent des pierres dessus et les chiens, euh… marquent leur territoire. Le poteau est toujours là, quand on en a marre des complications de la vie, de ces événements du quotidien plus ou moins habituels, on sait qu’on peut toujours revenir vers le poteau, pour s’y appuyer un peu si on est fatigué, pour lui parler si on a vraiment plus d’autre échappatoire, pour entendre résonner des propos rassurants, des propos compréhensifs, très proches des nôtres, qui vibrent dans le creux cylindrique intérieur, qui nous caressent doucement et nous promettent un monde meilleur, où il y a encore de l’espoir.

Mais un jour quelqu’un va venir et donner un grand coup de batte dans le poteau et ca va le plier définitivement en deux. Résultat, cela amoindrira la résonnance. Et puis le poteau ne sera définitivement plus réceptif à rien, les gosses qui donnent des coups de pied dedans, les chiens qui pissent dessus où la grêle n’y changeront plus rien. Le poteau aura perdu ce qui faisait de lui quelque chose d’indispensable pour satisfaire certains besoins.

Coup du destin ? victoire personnelle ? ou hasard du à un jeune amateur de baseball complètement bourré ? l’histoire ne le dit pas mais un jour le poteau changera aussi de condition, car rien n’est immuable…

no_more

Photo : moi VS la fenêtre de ma salle de bain à l'aube, retouches avec Paint et Graphex.

Musique en écoute : This Place Hotel, the Jacksons

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