Il y a tellement à apprendre et le soleil se couche. (Kirk Douglas)
Connaissez-vous Helen Keller ?
Une petite fille, il y a deux siècles, atteinte au cerveau alors qu’elle n’avait que quelques mois, devenue ainsi sourde-muette (n’ayant pas eu le temps d’apprendre à parler) et aveugle par la force du destin.
Seule, dans le noir de sa prison, dans sa nuit sans fin, dans son monde de silence.
Univers de vide et d’obscurité dans lequel elle aurait pu être détenue à jamais si ses parents, ayant eu vent de certaines rumeurs, n’avaient fait appel à une jeune femme dénommée Ann Sullivan qui avait, paraît-il, sortit de telles prisonniers de leur geôle en leur apprenant à communiquer avec les mains.
Helen réussit à sortir peu à peu de sa nuit. Puis, elle parvint même à parler. Mais comme elle ne pouvait pas s’entendre, sa voix, bien que compréhensible, résonnait difficilement, désagréablement. Quand je t’entends, Sophie Vouzelaud, première dauphine de Miss France 2006, c’est Helen Keller que j’entends. C’est sa voix, mais aussi son intelligence, son courage, son envie de changer les choses pour les gens dans la même condition, ces personnes qui ont trop tendance à être prises pour des imbéciles ou des incapables pour la simple raison qu’elles ont une difficulté de plus à surmonter pour se faire comprendre…
De plus, tu lui ressembles. Les yeux bleus, les cheveux châtains, longs, ondulés, la peau claire et la grande taille, la même grâce fragile (du moins est-ce ainsi que j’imaginais Helen en lisant le livre, quand j’étais petite…). Tu méritais bien mieux le prix de plus belle femme de France que la gagnante. Mais au moins, tu as réussi à te faire connaître, et j’espère que cela t’aideras dans ta quête.
Bonne chance.